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Avant tout développement, je tiens à remercier OSRAM pour m'avoir fourni les références de la norme (DIN EN 50285 : 1999) qui sert à déterminer la classe énergétique d'une source lumineuse. En effet, bien que cela puisse paraitre étrange, ces informations sont très délicates à trouver.

En second lieu je suis fier d'être le premier site à aborder le sujet de la classe énergétique en éclairage. Je vais tenter, au fil de cet article, de vous décrypter la norme actuellement en vigueur.

  • Décryptage de la norme
  • Utilisation concrète de la norme

Introduction

Etiquette énergie d'une ampouleLe label, qui s'exprime par une lettre, va de A «très économique» à G «peu économique». Les lampes se répartissent donc sur 7 classes énergétiques.

L'étiquette énergie, déjà connue par le grand public dans l'électroménager, permet d'avoir une indication sur le rendement énergétique d'un appareil.

Pour donner un ordre d'idée, la classe énergétique caractérise la dépense énergétique que génère un appareil pour une tache donnée. Par exemple, dans le cas d'un lave linge, on calcule l'énergie nécessaire (exprimée en kWh) à laver 1kg de linge lors d'un cycle « blanc » à 60°C.

Dans le cas d'une lampe, la formule utilisée pour définir la classe énergétique est moins simple et nécessite quelques développements. En effet, c'est plus complexe que de calculer le rendement lumineux en lm/W.

L'étiquette énergie est complétée par trois indications :

  • Le flux lumineux de la lampe (exprimé en lumen)
  • La puissance électrique (exprimée en Watt)
  • La durée de vie (exprimée en heures). Information qui n'est pas toujours obligatoire.

Généralités

Du fait de leurs technologies respectives, les lampes de même familles appartiennent généralement aux mêmes catégories. A savoir :

  • Tubes fluorescentes : classes A et B
  • Lampes à économie d'énergie : classes A et B
  • Lampes à halogène : généralement classe D
  • Lampes à incandescence : Généralement classe E et F

Lampes non concernées

Les lampes suivantes sont exclues du champ d’application de la présente directive:
a) les lampes produisant un flux lumineux supérieur à 6 500 lumens;
b) les lampes dont la puissance absorbée est inférieure à 4 watts;
c) les lampes à réflecteur;
d) les lampes mises sur le marché ou commercialisées principalement pour une utilisation avec d’autres sources d’énergie, telles que les piles;
e) les lampes mises sur le marché ou commercialisées pour une fonction principale autre que la production de lumière visible (de 400 à 800 nm);
f) les lampes mises sur le marché ou commercialisées en tant que partie d’un produit dont la fonction principale n’est pas l’éclairage. Toutefois, lorsque la lampe est proposée à la vente, en location, en location-vente ou exposée séparément, par exemple en tant que pièce détachée, la présente directive s’applique.

Méthode de calcul

La méthode employée afin de déterminer la classe énergétique à laquelle appartient une lampe est indiquée dans l'annexe IV de la norme DIN EN 50285:1999 «efficacité énergétique des lampes électriques à usage domestique, méthode de mesure».

Voici l'annexe IV :

Extrait de la norme

Ayant conscience que le texte brut de cette norme semble obscure, car elle ne permettant pas de déterminer la classe énergétique d'une ampoule domestique en quelques secondes, l'équipe de www.led-fr.net se propose de vous décrypter cette norme.

A terme, un formulaire doté d'un algorithme vous permettra de définir la classe énergétique d'une ampoule en quelques clics.
Limites

L'idée de définir des classes énergétiques pour les sources lumineuses est une excellente idée car elle permet aux consommateurs de mieux choisir leurs ampoules domestiques. Toutefois on peut pointer plusieurs limites de la directive 98/11/CE :

  • Elle n'inclue pas les lampes à LEDs! C'est à dire qu'une ampoule à LED qui consommerait moins qu'une lampe fluocompacte de classe énergétique A n'est pas considérée comme tel.
  • La norme se limite aux ampoules à usage domestique. En effet, la limite de 6500 lm empêche toutes les lampes à décharge (excepté les tubes fluorescents) d'utiliser l'indice d'efficacité énergétique. En effet, ce type d'ampoules est généralement plus puissant. Ceci est regrettable car les halogénures métalliques offrent une lumière de bonne qualité sans que cela soit reconnu par le label.
  • La norme considère le nombre de lumen (unité photométrique) et non le watt (unité radiométrique). Ceci implique qu'une source verte possèdera une indice énergétique meilleur qu'une source de couleur rouge de même rendement énergétique. Contradictoire... mais peu gênant puisque la norme a été établie pour être utilisée pour les lampes blanches.

Bibliographie

Journal officiel des Communautés européennes - Directive 98/11/CE de la commission

 

 

 



 

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